Réemploi : notre participation à la Convention du vélo Made In France
Le 25 juin dernier, nous avons animé le groupe de travail Réemploi lors de la deuxième convention du vélo Made In France au Salon Vélo PRODAYS.
Merci tout d’abord à Brice Epailly de Caminade d’avoir pensé à nous.
On se dit alors que toutes ces années à démonter des cadres grippés, à découper des vélos, respirer de la fumée, nettoyer de la peinture, redresser, aligner, nettoyer, souder, chercher des vélos, sur-valoriser l’ancien, lutter contre la tentation du neuf, surmonter les surprises et difficultés de ces vieilles mécaniques, perdre du temps encore et toujours, propagander le réemploi, rêver d'un futur du vélo autrement… n’ont pas été si vaines.
Au cours de deux sessions de travail, nous nous sommes penchés sur la question de l’accessibilité aux pièces de réemploi, reconditionnées, issues de sur-stocks, afin de répondre aux enjeux actuels de réemploi, emplois, relocalisation, et aux besoins des professionnels, qui doivent en proposer (mais ne le peuvent pas souvent).
Nous avons parlé avec des "si" : et si le vélo français entrée de gamme était le vélo reconditionné, ce fameux dérailleur français, le dérailleur reconditionné, la fourche de fabrication française (best seller Le Bon Coin), la fourche reconditionnée ?..
Nous avons identifié des tonnes de barrières, de freins, de difficultés, de réalités économiques, autant peut-être que les gisements de vélos qu'Ecologic, qui a d'ailleurs participé au groupe, gère.
Nous avons cherché à imaginer une plateforme qui offrirait un accès simple et clair à ces pièces pour les professionnels, acteurs de l’ESS, récolteurs, associations en respectant chaque partie.
Des pistes de travail ont été posées clairement. Des actions sont en cours. Le secteur automobile l'a bien fait. Pourquoi pas le vélo ?
D'autant plus qu'une filière apparaît en soutien.
Affaire à suivre de près.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous si le projet vous parle ou à identifier des personnes concernées par ce type de questions.