Botch x Bikle : réinventer le vélo cargo sans réinventer la roue
[Thomas_Botch] : “Envoyez-nous votre proto en acier et on le met derrière un de nos cargos”
[Cédric_Bikle] : “J’avoue, ça serait stylé”
Un mois après…
[Cédric_Bikle] : “Faut qu’on parle”
Deux messages et un appel téléphonique extramuros plus tard, l’union était actée : le vélo-moto-stylé-français-avé-de-la-gueule Bikle et notre cargo Chtok allaient fusionner pour former un Botch Cargo Bikle.
Un nom un peu simplo pourri qui cache pourtant une histoire et des idées comme on les chérit tant dans notre France pré-néoindustrielle.
Celle de deux acteurs du vélo pas très traditionnels, qui fabriquent leurs cadres en France, en acier, et qui décident un jour d’unir leurs forces pour proposer un vélo cargo original, différent et local en utilisant uniquement ce que Dame Nature leur a donné.
Le fameux Bikle. Aucun vélo n’a été maltraité durant l’atelier. Un cadre brut a été utilisé.
Mais pour quoi faire ?
Effectivement, la question est très bonne. Pourquoi créer un nouveau vélo cargo en utilisant que de l’existant alors qu’en soi le vélo existe déjà ?
Nous avons toujours soutenu la thèse selon laquelle le vélo cargo est le vélo dont on a le plus besoin aujourd’hui pour nos déplacements courts sans voiture. Et il en manque terriblement, à la différence des VTTs, par exemple.
Il manque aussi beaucoup de diversités dans le monde du cargo afin de convaincre un maximum de personnes.
Cette diversité peut prendre de nombreuses formes. On a notamment souvent parlé dans le passé de notre volonté de proposer des cargos “Kangoos” comme “Audi sport”.
Bikle, avec son look de moto, a de son côté su proposer un vélo original qui touche un public, souvent très éloigné du monde du deux-roues à pédales, et permet de transporter deux adultes à l’arrière.
Trois utilisations du Botch Cargo Bikle. Oui, ils sont bien 4 dessus sur la dernière photo. Crédits : Bikle Europe
Vous voyez où nous voulons en venir ?
En associant ces deux mondes, nous parvenons à proposer un vélo cargo unique et original à des personnes qui n’auraient peut-être pas souhaité un Chtok de chez nous mais l’adorent dans sa version Bikle.
Sans réinventer la roue, ni dépenser des sommes folles en recherche et développement, sans gaspiller de la matière ou même prononcer rien qu’une seule fois le mot “innovation” mais en partageant des idées et valeurs du fait-main-local, les mêmes composants et périphériques respectifs, beaucoup de blagues, la même excitation que s’il s’agissait d’un modèle tout neuf sortant pour la première fois d’une usine et enfin quelques heures de soudure ensemble.
Car oui, on allait presque oublier, Cédric, co-fondateur de Bikle, est venu en personne s’enfermer pendant deux jours dans notre atelier pour souder torche à la torche le premier modèle avec nous. (voir photos ci-dessous)
Le premier, oui, et pas le dernier.
Contactez-nous pour en savoir plus.
Cédric de Bikle. Fou et flou.
Jean (Botch) à gauche, Cédric (Bikle) à droite et le chalumeau.
De gauche à droite : Jean (Botch), Thomas (Botch) et Cédric (Bikle). Au centre : le Botch Cargo Bikle réalisé en deux jours. Le pull Lidl : on était à la veille de Noël. Normal.
